Le rapport s’appuyant sur les chiffres de l’OCDE démontrant l’impact sanitaire, économique et social de ces troubles , invite ainsi à l’inscrire dans une politique globale et durable, associant prévention primaire, repérage précoce et accompagnement des salariés.
Les recommandations appellent notamment à une prévention des situations de forte tension au travail, et à la formation des managers à la détection des signaux faibles. Le développement des compétences psychosociales au sein de l’entreprise est présenté comme un levier essentiel pour réduire les situations de détresse et favoriser le dialogue.
Les auteurs insistent enfin sur la nécessité de coordonner les acteurs de la santé au travail (médecins, psychologues, représentants du personnel) et de mesurer l’efficacité des actions mises en œuvre, notamment par des indicateurs de bien-être.
Ces orientations traduisent un recentrage sur la prévention, la responsabilité collective et la vigilance managériale, conditions essentielles pour garantir la préservation de la santé mentale des travailleurs et le respect des obligations légales de l’employeur.