1. Le Comité social et économique
Principe : Regroupement du CE, DP et CHSCT au sein d’une instance unique : le Comité social et économique (CSE).
Effectif : Le CSE est mis en place dans les entreprises d’au moins 11 salariés.
Entrée en vigueur : date de publication des décrets et au plus tard le 1er janvier 2018.
Période transitoire :
Entreprises pourvues d’IRP élus à la date de publication de l’ordonnance : le CSE est mis en place au terme du mandat en cours des élus et au plus tard le 31 décembre 2019 ;
Entreprises pour lesquelles les mandats arrivent à échéance entre la date de publication de l’ordonnance au JO et le 31/12/ 2018 : les mandats peuvent être prorogés pour une durée maximale d’1 an par décision de l’employeur après consultation des instances ;
Périmètre :
Composition :
La composition du CSE est identique à celle de l’ancien CE. Un décret en Conseil d’Etat doit déterminer le nombre de représentants titulaires et suppléants.
Possibilité de prévoir par accord la mise en place de représentants de proximité dont les attributions sont définies conventionnellement.
Limitation du nombre de mandats : le nombre de mandats successifs est limité à 3 (excepté pour les entreprises de moins de 50 salariés dans des conditions déterminées par décret en Conseil d’Etat), le protocole d’accord préélectoral pouvant en disposer autrement.
Commission : Obligation de créer une commission santé, sécurité et conditions de travail dans les entreprises d’au moins 300 salariés.
Attributions : les attributions du CSE varient en fonction de l’effectif.
Fonctionnement :
Entreprises de moins de 50 salariés : Le CSE fonctionne selon les modalités anciennement dévolues aux délégués du personnel (réunions, délai,…) ;
Entreprises d’au moins 50 salariés : Le CSE fonctionne selon les modalités anciennement dévolues au CE avec les principales adaptations suivantes :
2. Le Conseil d’entreprise
Cette instance permet de fusionner le nouveau CSE et certaines des attributions dévolues aux DS :