1.La lettre de licenciement
L’employeur pourra utiliser ce modèle pour procéder à la notification du licenciement, quelle que soit la taille de l’entreprise (article L. 1232-6 du Code du travail).
Un décret en Conseil d’Etat fixera les modèles. Ces modèles rappelleront en outre les « droits et obligations » de chaque partie.
Ces modèles seront établis pour les différents types de licenciement.
Après l’envoi de la lettre de licenciement, l’employeur pourra spontanément préciser ou compléter les motifs initiaux (article L. 1235-2 du Code du travail) (les modalités seront précisées par décret en Conseil d’Etat).
Le salarié pourra également demander à l’employeur de préciser et/ou compléter les motifs.
L’insuffisance de motivation ne sera plus sanctionnée par l’absence de cause réelle et sérieuse du licenciement : il s’agira seulement d’un vice de procédure réparée par une indemnité d’un mois de salaire maximum.
Attention, si le salarié a demandé à l’employeur des précisions et/ou compléments sur les motifs du licenciement, cette règle ne s’applique pas.
Obligation pour le juge de prendre en compte tous les motifs de licenciement, même en cas de nullité du licenciement, pour apprécier le montant des dommages et intérêts :
La Cour de cassation considèr que lorsqu’un motif de licenciement entraine de plein droit la nullité de la rupture (en cas d’atteinte à une liberté ou à un droit fondamental), les juges du fond n’ont pas à examiner les autres motifs (Cass. Soc. 8 février 2017, n°15-28.085).
Dorénavant, même si la nullité du licenciement reste la sanction, le juge devra prendre en compte les autres griefs pour déterminer le montant des dommages et intérêts à allouer au salarié (sans toutefois pouvoir descendre en dessous du minimum légal).
2.Indemnités de licenciement